Où j’en suis ? Dans quel état j’ère ? Ton thème natal est ta signature, ton ADN. Ce sera toujours vrai. On appelle ça les « promesses ». C’est la racine de la plante que tu es. Mais tu évolues. Tu ne restes pas figé au stade de ton thème natal. Ce n’est qu’un arrêt sur image. À partir de ces racines, ce terrain, tu pousses, soumis aux conditions extérieures (ton environnement) et intérieures (ta psyché, tes émotions). TON CYCLE EXTÉRIEUR DE SATURNE EN TRANSIT Regarde à quel stade de ton cycle extérieur de Saturne tu te trouves actuellement. Tu comprendras déjà mieux à quelle époque de ta construction tu en es dans ta vie, dans quel domaine tu structures les choses. Par exemple, Saturne en maison VII t’indique une période propice pour structurer tes relations, être réaliste dans tes partenariats, faire preuve de responsabilité dans tes unions. LA POSITION DE SATURNE DANS TON THÈME NATAL A CHANGÉ, C’EST BIEN SIGNE QUE TU AS ÉVOLUÉ ET TU T’ES CONSTRUIT. TON CYCLE INTÉRIEUR DE LUNE PROGRESSÉE Regarde en plus à quel stade de ton cycle intérieur de Lune progressée tu te trouves actuellement. Tu verras qu’au cours de ta vie, tes ressentis et ta sphère intime, tes émotions, tes besoins et ta sensibilité ont changé. Par exemple, une Lune progressée en maison III montre à quel point tu as actuellement besoin de socialiser, de découvrir ton environnement proche et d’échanger. LA POSITION DE SATURNE DANS TON THÈME NATAL A CHANGÉ, C’EST BIEN SIGNE QUE TU AS ÉVOLUÉ ET TU T’ES CONSTRUIT. TON CYCLE INTÉRIEUR DE LUNE PROGRESSÉE Regarde en plus à quel stade de ton cycle intérieur de Lune progressée tu te trouves actuellement. Tu verras qu’au cours de ta vie, tes ressentis et ta sphère intime, tes émotions, tes besoins et ta sensibilité ont changé. Par exemple, une Lune progressée en maison III montre à quel point tu as actuellement besoin de socialiser, de découvrir ton environnement proche et d’échanger. LA POSITION DE TA LUNE DANS TON THÈME NATAL A CHANGÉ, C’EST BIEN SIGNE QUE TES BESOINS ONT CHANGÉ. Pour connaître l’implantation de Saturne et de ta Lune progressée, c’est simple : 1. Lance « Astrothème transits » dans ton navigateur Internet, clique sur le premier lien et saisis tes coordonnées de naissance. Tu verras apparaître la carte où trouver la position de ton Saturne en transit. 2. Lance « Astrothème directions secondaires » dans ton navigateur de recherche, cliquez sur le premier lien et saisis tes coordonnées de naissance. Tu obtiendras la carte où trouver la position de ta Lune progressée. Si tu as besoin d’aide, écris-moi via l’onglet Contact, je te guiderai avec plaisir.

L’astrologie est un support de réflexion utile et souvent complémentaire à d’autres méthodes d’accompagnement. Je pratique depuis environ 2017. Je me suis formée à un courant dit « humaniste », dont Dane Rudhyar est à l’origine. Ce courant intègre des découvertes de la psychanalyse à travers les travaux de Freud et de Jung. Il repose notamment sur les travaux de Carl Rogers (approche centrée sur la personne), Abraham Maslow (pyramide des besoins) sur la période de 1940 à 1970. La motivation et les besoins de l'homme au fil de sa réalisation son fondamentaux. Dans le courant de l’astrologie humaniste, une carte du ciel s’envisage comme un ensemble holistique de cycles qui sʼenchaînent. L’approche humaniste repose sur une vision positive de l’être humain qui grandit (ou « s’individue ») dans une dynamique évolutive. L’approche humaniste est notamment fondée sur l’anti-déterminisme, l’importance de la liberté, le choix, l’intention, les valeurs, la responsabilité, et le principe essentiel de prendre en considération l’expérience vécue. De plus, Rudhyar part du principe que l’être humain expérimente quatre niveaux de conscience : biologique, socio-culturel, individuel, transpersonnel. En astrologie humaniste, il est essentiel d’évaluer le niveau de conscience, sur quel plan on vit sa carte du ciel, pour transmettre des messages appropriés. Toutefois, je trouverais simpliste d’adopter une vision humaniste, positivant à l’extrême le potentiel et les seules ressources de l’être humain. À la lumière de ma pratique, on omet parfois aussi les limitations, les difficultés et les tragédies inhérentes à l’existence. L’astrologie moderne découle en grande partie de cet héritage humaniste. La carte du ciel est un outil précieux de compréhension de soi. Elle révèle des éléments du tempérament, de la personnalité, de l’attitude, du comportement, mais aussi les goûts, motivations et désirs, le système de valeurs, le schéma de pensées et les opinions. On y distingue aussi les aspirations sociales et les vocations. Quel fabuleux outil pour mieux se connaître et interagir avec les autres ! Mais les signes, et la carte du ciel dans son ensemble, ne se bornent clairement pas aux traits de caractère. Penser cela, c’est aborder l’astrologie sans y voir toute la richesse de ce qu’elle apporte à la compréhension du vécu humain. Si à un moment donné, on lit une carte du ciel sous le seul prisme de sa petite individualité, de manière autocentrée, sans prendre de hauteur, je pense qu’on loupe un point fondamental. La carte du ciel, c’est avant tout une représentation holistique de l’expérience qu’une personne fait du monde. Dans ce vécu, absolument tout est lié. Une carte du ciel parle certes du/de la natif·ve né·e sous le ciel illustré, mais n’est pas la représentation de sa personnalité. Elle montre en fait tout son schéma mental. Donc une fois qu’on sort de l’autocentrage, on peut comprendre les liens entre le/la natif·ve et ses parents, ses amis, ses partenaires, ses collègues, ses frères et sœurs. On voit l’individu, mais aussi comment il se situe dans le théâtre social, sa posture dans sa vie publique et ses contacts avec sa conscience et son inconscient. L’astrologie moderne est liée à l’astrologie de magazines des années 1960-1970 découlant d’un besoin de réalisation de l’Homme après une longue période où la créativité et l’individu avaient très peu de place pour s’épanouir. Trouvons l’équilibre entre soi et le monde en n’oubliant donc pas l’astrologie traditionnelle. Les hommes levaient les yeux au ciel à l’origine, parce que « tout ce qui est en haut est comme tout ce qui est en bas ». Je pense qu’à notre époque, la meilleure synthèse viendra en apportant de la nuance entre le vécu individuel et le lien au collectif. Une vision vraiment holistique du monde dans lequel on évolue.

CHRYSALIDE ET PHÉNIX... PUISER EN SOI ET RENAÎTRE DE SES CENDRES Plus lente Planète du système solaire, Pluton, planète naine, travaille dans l'ombre. En tant que planète transpersonnelle, son cycle est de 248 ans, contre environ 2,5 ans pour mars, planète personnelle, à titre de comparaison. Elle reste entre 12 et 30 ans en signe du fait de l'irrégularité de son orbite. Son influence touche des générations entières, mais a un fort impact à un niveau individuel également. Pluton en Capricorne renvoie aux structures devenues trop rigides, aux restrictions, aux systèmes ancrés et gravés dans le marbre. Pluton vient faire voler l'édifice en éclats, REMANIER le cadre à travers la crise pour redéfinir de saines limites pour l'avenir. En phase de rétrogradation, Pluton vient faire le grand ménage dans nos peurs, nos pulsions archaïques et subconscientes. C'est la lave en fusion qui avance en mode souterrain. Rétrograde, elle exige d'aller fouiller dans les profondeurs de l'âme pour faire remonter tout ce qui est occulté à la lumière. L'appel est à la purification, la régénération, la mort pour la renaissance. Un transit de Pluton est un processus souvent douloureux, parfois même brutal ou violent, qui appelle des crises intérieures et/ou extérieures. En rétrogradation, la période est propice à faire une introspection et regarder ses peurs dans les yeux pour accepter ses ombres avec puissance, non avec pouvoir. On a la fabuleuse opportunité d'opérer une purge psychique pour se libérer définitivement du passé obsolète. L'opportunité de renaître est grande. Regarder ses angoisses et anxiété en face, en faire des amies pour trouver sa pleine puissance, c'est-à-dire le lâcher-prise et l'abandon. La conduite contraire serait de se cramponner et de cristalliser ses pulsions pour les maîtriser, avec pour résultat de subir la leçon de Pluton dans la douleur. Accompagnez le processus de Pluton rétrograde en pleine conscience avec authenticité et lucidité pour aller déterrer votre trésor : votre vérité intérieure.

Du 10 mai au 3 juin, Mercure rétrograde. L'effet de la rétro se fait sentir 15 jours avant (phase pré-rétrograde ou pré-shadow) à partir du 24 avril et 15 jours après (post-rétrograde ou post-shadow) jusqu'au 18 juin. Rétrograde en Gémeaux, son domicile, le message aérien sur la réflexion et le mental s'en trouve souligné. Une rétrogradation nous donne l'occasion de faire une introspection et d'intégrer l'énergie de la planète, comme une parenthèse pour réfléchir et revoir les choses en profondeur pour mieux repartir, enrichi·e, quand la planète reprend sa marche directe. C'est la deuxième rétro de l'année sur quatre (15 janvier-4 février, 11 mai-3 juin,11 septembre-2 octobre, 30 décembre-18 janvier). Le timide appel du pied de Mercure va de nouveau résonner, mais cette fois, en vous tirant par la manche si vous n'aviez pas entendu. Sur cette période d'environ deux mois, nous sommes invités à repenser notre façon de penser, notre manière de raisonner, notre communication, nos liens mentaux et relationnels, notre façon d'entrer en relation et nous connecter avec notre environnement, notre système de traitement des informations. La clarté mentale et intellectuelle sera mise à rude épreuve, tout comme nos échanges verbaux et écrits. De plus, il est recommandé de reprendre les vieux "dossiers" (travail, relations,...) plutôt que de démarrer quelque chose de nouveau. C'est le moment de faire le ménage dans sa tête, et de ranger, réorganiser et classer son bureau mental. Son bureau physique aussi d'ailleurs. Soignez votre communication avec les autres. Reportez éventuellement les discussions importantes car on peut manquer de clarté mentale, sinon choisissez bien vos mots et relisez-vous. Dans l'idéal, signez tout engagement écrit hors rétro ou relisez bien les petites lignes :) Être également plus attentif·ve lors de vos déplacements car les pannes ou accidents sont plus probables. C'est d'ailleurs le moment de faire un check-up à vos appareils divers (voiture, ordinateur, appareils électriques,...). Bonne rétro à tous, tirez-en le maximum !

Gros match aujourd’hui ! Sur le ring, nous avons à ma droite, l’Amoureux, et à ma gauche, le Diable ! Deux figures allégoriques majeures du tarot que je vous présente dans leur version originale du Marseille de Grimaud et du Rider-Waite-Smith original de 1909. J’ai trouvé éclairant de les mettre en regard. Sur un plan numérologique et sur le chemin initiatique des arcanes majeures, le 6 (de l’Amoureux, et en réduction du XV pour le Diable) incite au dépassement. C’est toutefois intéressant de remarquer que le XV est le V du deuxième cycle initiatique du tarot. Le 5, c’est la crise, le 6, le dépassement. Visuellement aussi, on a comme un effet positif/négatif photographique entre les deux lames, souligné par l’artiste Pamela Coleman-Smith par rapport au Marseille : deux personnages soumis à une instance supérieure qui les met face à eux-mêmes et leurs choix. L’amoureux, c’est bien sûr toute la gamme symbolique de l’amour réciproque et équilibré. Ça fait toujours plaisir de tirer cet arcane bien aspecté sur une question affective. Mais bien avant l’amour, c’est la notion de la décision et du choix. Le choix du cœur, celui qui sonne juste pour soi, qui anime et exalte, au détriment du choix raisonnable. Il demande de mettre résolument fin aux hésitations, de reprendre la main sur ses décisions et de s’écouter vraiment… et de faire sienne la maxime « choisir, c’est renoncer ». Pas dans la résignation, mais dans l’acceptation totale, pour s’investir corps et âme. Cet arcane impulse l’engagement dans une voie, à l’exclusion d’une autre. Inversée, elle dira qu’on n’a pas le choix à cause de l’extérieur, ou que l’on n’est pas en capacité de s’engager dans une voie. On peut aussi mettre l’affectif entre parenthèses au profit d’autres domaines de vie. Le Diable s’habille en Prada de nos jours, mais nous asservit toujours… Il fait peur, et pourtant, il habite aussi en nous. C’est l’allégorie de nos pulsions primaires, de la superficialité, des plaisirs vénaux. Elle évoque l’argent et la sexualité, les rapports de force ou de domination, des dépendances, des excès. Cependant, on est lié… sans y être étranger. On a toujours le choix fondamental de sa liberté intérieure, mais parfois des bénéfices secondaires inconscients à rester asservis. Il demande clairement à reprendre son pouvoir personnel. Par ailleurs, rien n’étant jamais tout blanc ou tout noir, le Diable peut être fun aussi : c’est l’énergie massive de l’action, avec lui, on concrétise ses objectifs, on est persuasif et malin. Et puis après des périodes difficiles, il peut apparaître pour dire que c’est parfois bénéfique de lâcher la bride et de se faire juste plaisir. Inversée, cette lame parle d’ascétisme, dans le sens où on est dépouillé, bon gré, mal gré. On traverse une période de frustration après des excès ou des pulsions dévorantes, mais pour revenir au strict minimum, c’est-à-dire à l’essentiel. Faire le choix de sa liberté intérieure, s’engager avec le cœur et ne plus être esclave du superficiel, c’est tout l’enjeu sous-jacent de ces deux cartes, un dépassement nécessaire pour avancer sur son propre chemin initiatique et dépasser la crise.

Comme une image vaut mieux que cent mots, petit schéma didactique sur le cycle de la Lune. En complément, je voulais souligner ce que représente symboliquement ce cycle. Le cycle soli-lunaire, remarquons déjà que c'est le ballet entre le Soleil (conscient, égo, extériorisation, volonté) et la Lune (inconscient, émotions, intériorisation, rêves). Symbiose à la nouvelle Lune, objectivité à la pleine Lune. L'astrologie (et l'énergétique) repose sur l'étude des cycles et de l'évolution. À l'image d'une plante, tout germe, pousse, dort, éclot, se déploie, cherche tantôt l'ombre, tantôt la lumière puis périclite, se dégrade et meurt pour nourrir le sol du cycle suivant. Ce qu'il faut bien intégrer, c'est que le cycle lunaire nous paraît le plus impactant parce qu'il s'étend sur environ un mois, laps de temps qui s'inscrit bien dans nos vies d'humains pressés de constater les choses rapido. C'est bel et bien un cycle parlant : il se déploie de la crise d'action à la crise de conscience, de la naissance (nouvelle Lune croissante - conjonction soli-lunaire) à l'intégration (nouvelle Lune décroissante - conjonction soli-lunaire) en passant par la culmination (pleine Lune - opposition soli-lunaire). Mais toutes les planètes portent un enseignement. N'oubliez pas de restituer ce cycle à l'échelle de vos vies et de l'Univers : si la Lune se déploie sur un cycle de 29 jours pour parcourir le zodiaque, le Soleil sur 365 jours, Mercure sur environ 365 jours, Vénus sur 225 jours, Mars sur 2,5 ans, Jupiter 12 ans, Saturne 28 ans, Uranus 84 ans, Neptune 164 ans, Pluton 248 ans. Autant dire qu'on ne vit pas forcément de transit de Pluton plusieurs fois dans une vie (ça nous arrange, parce que c'est pas de la tarte). L'énergie et les messages planétaires à intégrer maturent dans l'ombre et dans un mouvement perpétuel parfois imperceptible, comme celui de l'arbre. Alors ouvrons notre réceptivité et apprenons à écouter les cycles de chaque être et période en pleine conscience.

Temps fort de l’année, le solstice d’été en marque le jour le plus long. C’est aussi l’entrée du Soleil (aussi appelée « ingrès » solaire) en Cancer. L’astre du jour est alors à son zénith le plus septentrional. Les signes cardinaux donnent le top départ des saisons : le Bélier lance l’équinoxe de printemps, le Cancer le solstice d’été, la Balance l’équinoxe d’automne et le Capricorne le solstice d’hiver. Les signes de la croix cardinale symbolisent le principe moteur, l’impulsion des débuts. Leur énergie d’élan va donc se diffuser sur l’ensemble de la saison correspondante, donc sur environ un trimestre. Une lunaison est un cycle important à suivre, parce qu’elle s’étend sur environ un mois, ce qui en fait un bon indicateur de l’énergie qui va se déployer à court terme, sur le plan des besoins quotidiens. Quant à eux, les ingrès des signes cardinaux sont à observer pour se faire une idée de la tonalité générale du trimestre. Cependant, tout thème général devra systématiquement être rapporté au thème natal de chacun pour nuancer la dynamique à l’échelle de son expérience personnelle. À l’image du crabe, le Cancer parle de frontières. C’est l’image du giron maternel et du monde imaginaire intérieur, à cultiver avec soin et douceur. Ce lunaire aux émotions fluctuantes risque d’être chahuté par les énergies Bélier à leur maximum, la Lune étant conjointe à Jupiter et Mars, lui-même à l’aise chez lui chez le « soldat » de Feu. Le Cancer préfère le retour à soi, à son intériorité, mais le Bélier le pousse dans ses retranchements, ce qui va certainement déclencher l’offensivité et la réactivité cardinale du crabe en armure. Ce pourrait être une configuration planétaire challengeante, mais évolutive, avec le signe ami du Taureau habité par Vénus, Uranus et le Nœud Nord collés-serrés dans le secteur de la destinée et de la reconnaissance. Un solstice marqué par la défense de son territoire, ses valeurs et son émancipation, avec véhémence et persévérance, dans une optique de construction à long terme. Les rêves et les émotions commencent à bouillir… surveillez bien le feu de vos élans qui mijotent !

L’astrologie... Par où commencer ? Discipline dense et riche, elle peut avoir un abord hermétique. Je voulais donc commencer ma série "Back to basics" en abordant l’un des fondements de l’astrologie : les éléments. Avant de parler signes, planètes, maisons ou aspects, il y a le Feu, l’Air, l’Eau et la Terre. Les éléments vont définir la toile de fond énergétique d’un thème, d’une personnalité, d’un cycle. On ne peut pas faire l’impasse sur leur analyse, parce qu’elle révèle la "couleur" du tableau. Elle indiquera très clairement l’équilibre ou les carences d’un thème. De tous temps, l’analogie avec l’alchimie et ses processus a été évidente. On retiendra les quatre principaux : la Calcinatio (calcination et purification de l’obsolète avec le Feu), la Sublimatio (sublimation de la conscience avec l’Air), la Solutio (dissolution de l’ego avec l’Eau) et la Coagulatio (coagulation pour ancrage avec la Terre). Ces processus alchimiques appliqués à l’astrologie régissent en fait tous vos cycles évolutifs. Le Feu, c’est le principe moteur d’extériorisation qui va alimenter les idées, parfois faire bouillir les émotions ou brûler avec impétuosité quand il faudrait ancrage et structure. C’est le facteur actif masculin. L’Air, c’est l’intellect, le raisonnement, les idées. C’est aussi le principe d’élévation et de sublimation du mental. Les prises de conscience, les "Eurêka !". L’Eau, ce sont les émotions, la vie intérieure, la spiritualité. C’est le facteur réceptif féminin. La Terre, c’est la matérialisation, la mise en forme, la structuration. C’est le facteur cadrant des trois autres éléments intangibles. Dans votre thème natal, commencez toujours par regarder les correspondances élémentales de vos planètes. Une carence en Terre (p. ex. peu de planètes en signes de Terre) pourra entre autres vous aiguiller vers les raisons pour lesquelles vous peinez à concrétiser vos projets ou vous pouvez faire preuve d’inconstance. Un excès de Feu (amas planétaire en maisons I, V, IX notamment) vous rendra impulsif. La base pour commencer à identifier blocages, ambivalences et leviers !

L'astrologie répond à plusieurs grands principes que je vais vous détailler. Ce sont les fondements de l'approche de cette discipline qui aide à s'individuer dans un mouvement évolutif personnel. Car la carte du ciel de tout individu n'est qu'une représentation en deux dimensions d'un processus en spirale. Tout d'abord, l'astrologie est une discipline ancestrale qui s'est développée en différents courants, notamment : la traditionaliste, la psychologique, la mondiale, la karmique, la védique, l'uranienne, l'humaniste... Je travaille notamment selon l'approche humaniste. Elle est non-fataliste et prône le libre arbitre. Il convient ensuite de comprendre l'articulation entre le structurel et le temporel. On part toujours des potentialités de l'individu (sa carte du ciel) qui représente sa « signature », son « squelette ». C'est seulement à partir de là que l'on peut prévoir des cycles, voire des évènements (transits, progressions, révolutions). Un autre aspect fondamental est l'holisme. L'astrologie n'est qu'un outil de connaissance et d'orientation parmi d'autres et il faut toujours le nuancer au regard de la culture, de l'éducation, des expériences et du contexte de l'individu. En termes d'expérience concrète, il est aussi à noter que l'astrologie implique trois phases chez le natif : la compréhension de son thème astral et de ses cycles évolutifs, l'intégration au cours de laquelle il vit pleinement les informations comprises intellectuellement et les articule avec les évènements et ressentis de son quotidien et la sublimation qui implique d'exprimer ses énergies astrales natales en conscience et de les transcender.

Personnages aux mille visages, nous arpentons tous un chemin initiatique. Le tarot n’est qu’une allégorie de cette voie, peuplée d’archétypes et de symboles plein de sens. J’avais envie de vous en faire une série « light ». Je me lève, et je te bouscule... Ah non, pardon, c’est une autre histoire. On démarre au point « 0 ». C’est le Mat qui naît. C’est l’initiateur de la roue des arcanes majeurs qui s’étendent jusqu’au 21 - Le Monde. Il marque donc à la fois un début et une fin. Un éternel recommencement. À l’image d’un bébé qui naît, il s’élance dans la vie, inconscient des conventions sociales. Le chien à ses trousses, c’est l’instinct domestiqué par ces conventions. Il ne porte dans son baluchon que les fruits de son expérience, pour se jeter dans le vide (le cycle suivant). Il part, sans se retourner. Il est vif, sur le départ, ou sur un nouveau départ. Le lâcher-prise est son allié, le risque est calculé. C’est l’aventure qui l’attend, car il a déjà tout vécu sur sa route et il a la fraîcheur du détachement total. Avec lui, le champ des possibles s’ouvre sur l’infini créateur et innovant. Insouciant, il lance un pari sur l’avenir et s’affranchit des dogmes, des habitudes, du regard des autres et des représentations. En mauvaise position dans un tirage, il devient marginal, irresponsable ou inconséquent : c’est alors la dénomination du Fou que l’on retrouve souvent dans diverses versions du tarot. Inversé, il reste dans les clous, conventionnel. Sa sécurité est prioritaire et le confine à l’immobilisme, l’inertie et la sédentarité. Pour la petite histoire, « Mat » vient de l’italien « matto » pour « fou » (le « Fool » du Rider-Waite-Smith). Mais en français, on ne retrouve ce mot que dans « échec et mat », qui vient d’une expression arabe qui veut dire « le roi est mort ». Le Mat, c’est l’âme qui choisit de s’incarner pour s’élancer et transmettre l’enseignement de son baluchon.

Technique prévisionnelle tirée de l'astrologie hellénistique, les profections permettent de dresser la feuille de route d'une période (année, mois, jour, heure), le maître de l'année (comme il existe le maître du thème natal, un peu la marraine de notre carte du ciel) et le secteur d'expérience qui sera le plus mis en lumière au cours de la période. On utilisera comme calcul de base 1 signe = 1 an. Elle se rapproche en cela des progressions secondaires (1º = 1 an), qui marquent le caractère évolutif des ressentis intérieurs. Le principe de cycle en astrologie veut que notre thème astral de naissance est en mouvement et évolue (ou progresse, d'où son origine étymologique latine « profectionem » pour « avancement »). L'ascendant marquant le point zéro de notre naissance progresse, et se transforme. Il est important de noter que cette technique s'inscrit dans une étude par étapes en astrologie. On étudiera toujours dans l'ordre : Le thème astral et ses promesses La direction du thème au travers des termes Les profections et les progressions secondaires La révolution solaire Les transits Il faut bien comprendre que ne traiter que la révolution solaire sans avoir étudié les profections ne sera ni très signifiant ni très exact, de même qu'observer les transits sans les mettre en relation avec son thème natal ne donnera qu'une coloration partielle de ce qui attend le natif. Tout s'articule, les détails comme la globalité. En exemple, un natif ascendant Cancer aura son ascendant profecté en Capricorne dans sa 42e année, correspondant à un secteur d'expérience souligné en maison VII et Saturne pour maître de l'année. Le natif sera donc invité à reconsidérer son axe émotionnel d'ancrage dans ses relations contractuelles, son rapport relationnel et à cultiver la persévérance, l'introspection, la résilience et la structure pour pérenniser ses alliances et les ancrer dans la pierre. Rendez-vous sur www.yodastrotarot.com ou lnk.bio/yod_astrotarot pour toute demande de consultation d'astrologie humaniste ou de tirage de tarot psychologique. #profections #astrologie #ascendant #astrologiehellénistique #astrologieprévisionnelle

En complément de mon premier post de ma série Back to Basics sur « Les énergies élémentales », explorons les quatre éléments côté symbolique, appliqués à l'astrologie et au tarot. LE SYMBOLE : le triangle qui renvoie au 3 et à la Trinité. Le 3, chiffre du dépassement de la dualité dans tout son potentiel créateur. Il relie les contraires. En 3, on commence à élaborer et donner forme à ses idées. En alchimie, l'un des fondements de l'astrologie, le triangle droit représente l'élément Feu : actif, masculin, il apporte l'impulsion vitale, l'élan moteur. Le triangle droit barré représente l'Air : mutable, c'est l'esprit, la mobilité mentale et physique. Le triangle inversé barré correspond à la Terre : fixe, on est dans la concrétisation, l'ancrage dans la matière. Le triangle inversé est l'élément Eau : réceptif, féminin, c'est le royaume des émotions, de l'empathie et de l'intuition. À eux quatre, ils forment l'hexagramme. Aussi appelé Sceau de Salomon, il prit racines dans la culture asiatique bien avant le judaïsme. Il est complémentaire au pentagramme (étoile à 5 branches) qui illustre les notions de microcosme et d'immanence, voulant que tout dépend de quelque chose d'extérieur. L'hexagramme parle du macrocosme et de la transcendance qui suppose que tout dépend de facteurs intérieurs. On a alors la réunion des quatre éléments en un Tout, une unité à la fois dans la dualité et la complémentarité. En astrologie, la carte du ciel est à cette image : un natif est par essence, bien qu'en proportions inégales, le mélange des 4 énergies élémentales, et par extension de 3 modes, de 12 signes, de 12 maisons. De dualités, de complémentarités. En tarot, tout se recoupe et fait sens : chaque suite correspond à un élément en un système lui aussi codifié et orchestré par L'Univers. Tu veux découvrir les éléments appliqués à l'astrologie et au tarot ? Je t'explique tout à partir de quelques exemples dans ma dernière vidéo YouTube « Les éléments en astrologie et en tarot ». Le lien dans ma bio ! #triangle #symbole #symbolisme #trois #3 #hexagramme #eau #terre #air #feu #quatreelements #éléments

L'un des grands intérêts de l'astrologie, c'est d'apprendre à ne plus nager à contre-courant. Seul le saumon remonte la rivière comme ça, et même là où l'on pourrait croire qu'il cherche les problèmes et se fatigue pour rien, il sait en fait qu'il doit protéger ses rejetons et perpétuer son espèce (l'instinct sauvage et archaïque, on n'a rien fait de mieux). De quoi méditer sur la nature challengeante, mais évolutive, des cycles. Et si, comme l'aigle, on prenait de la hauteur et on contemplait plutôt les berges tranquillement ? De la même façon, l'étude astrologique porte sur une cadence naturelle, celle des cycles de l'Univers, et en conséquence, sur la psychologie humaine. Trois étapes se suivent quand on étudie son thème ou consulte un praticien-conseil. COMPRÉHENSION À la découverte d'une discipline, la démarche naturellement adoptée est celle d'un mercurien : comme le Gémeaux, on commence par toucher à tout avec curiosité et ouverture, on expérimente, on picore les informations ici et là, par points, et on crée des liens, puis comme la Vierge, il s'agit de trier, d'organiser, de classer et d'analyser au microscope pour discerner ce qui est valide ou pas. C'est la première étape où l'on rationalise, l'étape mentale. Ça se passe dans la tête. INTÉGRATION Les données ont été enregistrées. À l'apprentissage et l'expérimentation succèdent la compréhension et la transmission. C'est le côté jupitérien en nous qui prend le relais : le Sagittaire ouvre nos horizons en faisant la synthèse des particularismes. Il ne pense plus en termes de points, mais de zones. Par exemple, il envisagera qu'un Mars à 29° du Bélier se colore fortement des valeurs du Taureau. Le Lion qui nous habite vient ancrer cette compréhension éclairée de l'intérieur et la facette saturnienne du Capricorne fait l'expérience objective des données en conditions réelles dans sa vie. C'est la deuxième étape où l'on fait l'expérience concrète des choses, l'étape expérientielle. Ça se passe dans les tripes et le cœur. SUBLIMATION Ce qu'on a vécu dans la réalité concrète est intégré. S'ouvre alors l'opportunité de transcender, c'est-à-dire dépasser nos schémas obsolètes. Ce sera le rôle de nos facettes Scorpion servant au grand nettoyage. Les Poissons arrivent en fin de cycle comme un tsunami avant la mer calme, pour tout dissoudre, dans l'unité totale. On pourra alors amorcer un nouveau cycle en ayant purgé des conditionnements pesants, voire de la dette karmique, issus du passé. C'est la dernière étape où l'on ressent les choses dans ses cellules, l'étape intuitive. Ça se passe dans l'âme.

Quand j’évoque l’astrologie et qu’on me dit spontanément : « Je ne crois pas à ces choses-là » ou « Je suis sceptique/cartésien/terre-à-terre, etc. », ça m’interpelle. Parce que ça induit un peu que l'astrologie, c'est tout l’inverse : des croyances arbitraires, sans fondements et hors des réalités concrètes. A l’ère de la productivité, on veut que ça « marche ». L’astrologie permet-elle de prédire ? Permet-elle de prévoir ? Car bien que proches, ces deux mots n'impliquent pas la même chose. Prédire « est souvent employé pour des pronostics qui relèvent de l’intuition, du surnaturel, d’un sentiment prémonitoire ». C'est « annoncer (un évènement) comme devant se produire, sans preuves ni indices rationnels [ou] par raisonnement ou intuition ». Prévoir, c’est « envisager des possibilités » et ce verbe « est aussi utilisé pour des pronostics plus réalistes, rationnels ou scientifiques basés sur des calculs ou des statistiques ». Avec les prévisions météo, on considère une science qui repose sur une logique inductive. On cumule des facteurs concrets pour établir une corrélation avec le climat par analyse. C’est une discipline communément admise et validée. Chacun sera d’accord avec l’enchaînement cyclique des saisons, même s’il « n’y a plus de saison » à cause du facteur humain depuis environ un siècle. Toutefois, on regarde tous les prévisions météo avant de sortir parapluie ou T-shirt. Il s’agit d’une discipline faite de probabilités à 3 jours ou à 15 jours, ce qui montre que d’autres facteurs peuvent intervenir et infléchir le cycle prévu. Mais elle est communément admise. L’astrologie, c’est pour beaucoup l’image de la Pythie de Delphes ou de Madame Irma. C’est pourtant une science et un art qui remonte aux Babyloniens. Dans les temps anciens, l'astrologie babylonienne et hellénistique étaient poussées à un niveau d’observation extrême et l’on prévoyait les cycles par corrélation (empirisme). L’astrologie fut longtemps enseignée, au même titre que la médecine avant d'être plusieurs fois interdite par l'Eglise, sans doute car cette discipline lui semblait remettre en question le libre arbitre. Néanmoins, l’astrologie prévisionnelle repose bel et bien sur l’expérimentation et la raison, et l’éthique de l’astrologue l’incite à la plus grande prudence pour ne pas partir en conjectures sans avoir vérifié que plusieurs facteurs se recoupent. L’astrologie n’affirme rien, mais dessine le champ des possibles qui s’ouvre à l’être humain. C’est ensuite au xxe siècle avec l’émergence de la psychologie et ensuite de l'astrologie psychologique et humaniste, notamment avec Jung, que l’astrologie s’est tournée vers l’humain. L’astrologie n’Il a le libre arbitre d’infléchir ses cycles individuels par la connaissance de soi et la conscientisation. L’astrologie prévisionnelle est en cela un outil de liberté et pas de dogmatisme. Comme disait Ptolémée : « Les astres inclinent mais ne déterminent pas ». Alors l’astrologie permet-elle de prédire ? Je ne le pense pas. Car même si le langage astrologique repose sur le symbole (les glyphes, les aspects), tout comme une langue repose sur le signe (la lettre, le mot, la phrase), l’autre dimension de l’astrologie est celle de l’analyse des cycles et de la recherche des dynamiques temporelles. Un astrologue professionnel travaille avec ces deux savoirs. On est bien loin de l’astrologie de magazine, qui a permis de faciliter l’accès à une discipline complexe pour la rendre intelligible, mais par trop de généralisation en a galvaudé tout l’intérêt. De la connaissance, certes, mais approximative, et facilement comprise de manière binaire (« ça marche/ça marche pas »), omettant ainsi tous les facteurs en jeu... surtout la corrélation avec le thème astral du natif, sa signature ! Bref, une analyse biaisée. L’astrologie permet-elle de prévoir ? Je le pense. Plus j’approfondis ma connaissance et plus j’expérimente, plus j’en observe la portée prévisionnelle. Mais à aucun moment elle ne vous retirera votre libre arbitre. Par exemple, les transits de planètes lentes auront l’effet de « macro-climats », parfois sur des années, tandis que ceux de planètes rapides s’y imbriqueront comme des « micro-climats ». C’est l'effet cumulé de ces tonalités, de ces facteurs, qui permet la prévision. En structurel (à travers votre thème astral) comme en prévisionnel (à travers l’évolution de votre thème dans le temps), l’astrologie est de toute façon un puissant outil prescriptif. Elle offre un éclairage incomparable sur soi et ses situations, son environnement et permet d’exploiter des conseils concrets au quotidien, efficaces à court, moyen ou long terme. Donc avant d’envisager de prévoir pour agir concrètement, penchons-nous sur les promesses de votre thème astral natal, votre ADN !

Dans la vie, il y a des moments charnières. Des portes qui à la fois se ferment et s’ouvrent. Les nœuds lunaires (NL) constituent le facteur astral associé à ces périodes. On les appelle aussi nœuds de la Lune. En effet, sur le plan astronomique, ce ne sont pas des planètes (au sens d’un « astre errant », du grec πλάνητες [planètés]), mais des points fictifs. Le nœud Nord et le nœud Sud sont à l’extrémité d’un axe, aux points d’intersection entre l’orbite de la Lune et le plan de l’orbite symbolique du Soleil (écliptique terrestre). Ces vides représentent bien deux extrêmes symboliques en astrologie. On les appelle aussi nœuds du Dragon, en référence aux croyances de plusieurs cultures antiques (lapone, chinoise, indienne, perse). Il faut dire que l’intersection se matérialise quand la Lune est proche du nœud Nord (NN ; ascendant vers le Nord de la Lune) ou du nœud Sud (NS ; descendant vers le Sud de la Lune) et forme une éclipse lunaire ou solaire. Les Anciens, par exemple en Mésopotamie dès le Ier siècle avant J.-C., observaient alors une éclipse qui fut associée au dragon dévorant la Lune. La tête du Dragon (Ketu en astrologie indienne) est au nœud Nord, tandis que Rāhu occupe la position Sud. En astrologie, différentes écoles, différentes chapelles. L’astrologie a évolué avec l’histoire, les cultures et les sociétés. À l’heure où j’écris, en 2024, l’astrologie karmique née dans les années 1970 a coloré la symbolique des nœuds d’une touche de karma. Je suis d’avis que seule la connaissance et la pratique de l’astrologie et l’apprentissage empirique permet de se faire un avis sur l’astrologie. Et peut-être encore plus sur les planètes (au sens astrologique du terme) et les points fictifs découverts plus récemment que les planètes du septénaire, c’est-à-dire les sept planètes visibles à l'œil nu au temps des Babyloniens. Chacun est libre de faire son expérience et porter son regard. Alors dans ma pratique et de mon expérience, qu’en est-il ? J’observe que l’axe des NL sur une carte du ciel montre un chemin d’évolution. On dit souvent qu’il faut quitter son NS pour aller vers son NN. C’est pour moi en partie vrai, mais je ne souscris pas à l’idée d’un développement personnel à tout prix, injonction qui voudrait qu’il faut évoluer. L’astrologie met de toute façon en lumière par essence un processus cyclique d’individuation où la vie amène des événements, psychiques ou concrets, comme des fenêtres d’opportunité pour gagner en conscience et en intention. En quelque sorte, les choses surviennent et libre à nous de les comprendre et les intégrer au quotidien pour suivre nos propres cycles évolutifs. Cet axe des NL est comme une boussole, karmique pour ceux qui croient en la réincarnation. Toutefois, à ce sujet aussi j’ai un avis nuancé. Je considère davantage le karma comme une transmission générationnelle de nos ancêtres que nécessairement un processus de réincarnation. J’anticipe déjà les rationalistes qui se demanderaient comment des points fictifs peuvent avoir une influence sur l’Homme. Comme dans le cas des points matériels astraux, des planètes, il faut bien comprendre une chose fondamentale. Les points astraux n’ont pas d’influence astrophysique en astrologie. Depuis l’époque mésopotamienne, l’Homme observe le ciel, la respiration de la lumière en cycles et la manière dont ils coïncident avec les événements sur Terre. On observe que des cycles sociaux, culturels, historiques, générationnels et individuels coïncident avec les positions des planètes. C’est ce qu’on appelle la synchronicité. La position d’un point astral est un signe, pas une cause. Ceci étant dit, ma pratique tend à me confirmer ce qui suit. Le pas des NL est très irrégulier, tantôt en marche directe, tantôt rétrograde. Donc les astrologues modernes ont calculé une position moyenne permettant l’analyse. Pour ma part, j’emploie la position dite « vraie », mais il est toujours intéressant de rester flexible en astrologie et de considérer aussi la position moyenne et corrigée. Les NL transitent dans un signe pendant 18 mois. Par exemple, ils sont actuellement sur l’axe Balance-Bélier. Quant à leur durée de révolution du zodiaque, elle est environ de 18 ans. Quand ils ont fait un tour complet, on appelle ça un « retour » des nœuds (à l’instar d’un retour planétaire). Donc l’inversion des NL se fait à l’opposition, quand le NN arrive en conjonction au NS natal, ou inversement. Cela se produit tous les 9 mois, à peu près le temps de la gestation humaine. Comme les NL sont intimement associés au phénomène d’éclipse et à son symbolisme, ils sont en corrélation avec des périodes de vie d’environ 6 mois. Les éclipses ferment des portes et en ouvrent. Dans l’idéal, il vaut mieux s’abstenir de prendre des décisions importantes hors saison d’éclipses. Envisagez plutôt de les reporter, dans la mesure du possible bien sûr, mais on n’a pas toujours le choix. C’est une différence importante avec une révolution lunaire, aussi appelée lunaison, qui coïncide avec des cycles d’environ 29 jours. C’est un cycle parlant à l’échelle humaine, car chacun se représente facilement ce qu’il vit au quotidien sur un mois. C’est bien différent quand on parle du cycle de Pluton qui s’étend sur 248 ans. Les synchronicités sont peu perceptibles pendant le transit (mais à la fin, on constate immanquablement le changement !...). Le NS est notre bagage dans cette vie. Une sorte de boîte à outils de qualités innées. Tellement maîtrisées qu’elles peuvent se manifester de manière excessive. C’est sur lui et les points astraux qu’il regarde par aspect qu’on se repose quand on est fatigué, car c’est un lieu confortable qu’on connaît bien. Pour ma part, je prends en considération les aspects majeurs : conjonction, carré, opposition surtout, trigone et sextile aussi. Le NS ou « queue du Dragon » est considéré comme facteur d’affliction dans la tradition. Il sépare, coupe, dissémine, affaiblit, dissipe les qualités de ce qu’il touche sur une carte du ciel. C’est la porte qui se ferme. Ce sont davantage les défauts de tout point astral touché qui vont se manifester. Par exemple, un NS conjoint Mars peut amener cycliquement à reconsidérer des événements ou des personnes en lien avec le passé et des questions de suraffirmation personnelle, de violence, d’égoïsme ou de capacité d’action et d’entreprise pour s’en séparer. Pour préciser, il faudra toujours établir l’analogie entre la planète et la maison qu’elle occupe sur la carte du ciel. Le NN, ou tête du Dragon, est le Nord de la boussole de notre inconscient. On va toute sa vie tendre vers lui. C’est la porte qui s’ouvre. Il amplifie tout ce qu’il touche sur la carte du ciel, au point parfois que le/la natif·ve agit de manière obsessionnelle avec le domaine de vie ou les qualités de la planète concernés. J’observe que les points en aspect au NN sont généralement difficiles d’accès. Par exemple, un NN en conjonction au Soleil est un signe d’enjeu majeur dans la vie, c’est un défi posé pour amplifier tout ce qui est en analogie au Soleil sur votre carte du ciel. Le Soleil est le significateur général de l’œil droit, du père, de la fierté, de la volonté, des objectifs, de l’identité profonde et du rayonnement personnel. Il faut également procéder par analogie si l’on veut connaître le sujet lié spécifiquement pour soi. Les NL sont des points qui fonctionnent en axe. Comme tout facteur astrologique (le vide n’est pas rien en astrologie, il a du sens), mais en l’occurrence, c’est juste plus évident étant donné qu’on voit deux extrémités. De plus, ce sont des points relativement lents, donc qui, en signe, vont concerner des générations, contrairement aux planètes rapides qui résonnent davantage sur le plan personnel. Ainsi, en pratique, j’analyse toujours l’axe touché des maisons avant d’observer l’axe des signes. Je vois l’axe des NL un peu comme une colonne vertébrale ou une toile de fond du thème natal, la boussole qui montre une direction globale. Un transit des NL amène souvent des changements dans la vie, des caps que l’on passe. Le retour des NL à leur position natale intervient tous les 18 ans. Chacun vit un retour des NL vers 19, 38, 57, 76 ans et 94 ans (cycles génériques). Ce sont des passages karmiques dans une vie. Le retour des NL renseigne sur un nouveau cycle de vie concernant les thématiques liées à la position sur votre carte du ciel. Par exemple, sur l’axe des maisons I-VII, il s’agira de questionnements relationnels. L’inversion des nœuds marque une période de bilan sur les enjeux mis en lumière par la position natale de l’axe. Ces enjeux de vie ont pu revenir sur la table 9 mois auparavant, lors du retour des NL à leur position natale. C’est alors une opportunité de faire le point ! L’étude empirique des NL est encore relativement récente, mais j’observe qu’ils marquent des périodes d’opportunité pour réaliser les promesses de son incarnation. Phases de changement profond, idéales pour intégrer et parfois dépasser ses expériences de vie. Si ce billet t’a intéressé ou plu, ou bien si tu as des questions, envoie-moi un petit message ! Je serai heureuse de te renseigner. Partage si tu penses que ça peut être éclairant pour quelqu’un.